Chorégraphie et interprétation Andrés Marín
Le parcours d’Andrés Marín est un tourbillon incessant qui donne le vertige. Il écume seul les grandes scènes du monde, dialogue en 2013 avec d’autres artistes visionnaires (Bartabas du théâtre équestre Zingaro, dans Golgota, ou le chorégraphe et danseur contemporain Kader Attou), puis reprend sans transiger sa quête d’un flamenco absolu.
Il y a du mystique chez ce perfectionniste, une exigence parfois effrayante mais ce solitaire est aussi un danseur solaire et profond. Révolté et puriste, intraitable sur la tradition et toujours prêt à la faire voler en éclats, Marín est d’abord orfèvre du compás, capable d’enchaîner tout l’éventail du répertoire avant de défricher encore et encore des terres inconnues. Cette Carta Blanca est une sorte d’anthologie où il est plus libre que jamais. Portée par les voix complices de José Valencia et Segundo Falcón et un groupe musical très éclectique (guitare, clarinette ou vielle à roue), c’est toute sa galaxie intime, dessinée au fil du temps, qui tournoie sous nos yeux.
Chant José Valencia, Segundo Falcón
Guitare flamenca Salvador Gutierrez
Vielle à roue et guitare électrique Raúl Cantizano
Percussions Daniel Suárez
Clarinette Javier Trigos
Lumières Ivan Martín
Sons Kike Seco
La danse d’Andrés Marín est un traité d’art. Un travail parfois sombre, dense et même déconnecté qui définit cependant la perfection de son concept.
Delflamenco.com
Le spectacle évolue et Andrés Marín est un caméléon, il se transforme en fonction de ce que l’on ressent. Tout est un puzzle duquel vous composez les pièces pour former l’image finale.
Isidoro Cascajo, Guiaflama.com, 20 janvier 2016