• Saison 2016-2017
Salle Jean Vilar
1h10
Dès 7 ans

De Gioacchino Rossini
Orchestre National d’Île-de-France
Direction Enrique Mazzola

Après la Petite Messe solennelle la saison dernière, le Théâtre Jean Vilar accueille l’autre chef-d’œuvre sacré de Rossini, confié à Enrique Mazzola, l’un des meilleurs spécialistes actuels du compositeur.

Avec cette œuvre, le compositeur du Barbier de Séville sortait de sa retraite et retrouvait son public, treize ans après la création de son dernier opéra, Guillaume Tell. Rossini, qui ne passait pas pour dévot, livre une partition très personnelle, qui parfois s’approche du théâtre lyrique : le quatuor du Sancta Mater est d’une grâce – presque hédoniste – que certains ont pu juger indigne d’une église. Mais d’autres passages puisent avec force dans la tradition du chant religieux et s’achèvent dans une fugue spectaculaire.

Musique de Gioacchino Rossini
Orchestre National d’Île-de-France
Direction Enrique Mazzola

Avec Ekaterina Siurina soprano
Irene Roberts mezzo-soprano
Yijie Shi ténor
Nikolay Didenko basse

Choeur de l’orchestre de Paris
Lionel Sow chef de chœur

L’Orchestre national d’Île-de-France

Un grand orchestre symphonique au cœur de l’Île-de-France

L’Orchestre national d’Île-de-France est créé en 1974 à l’initiative de Marcel Landowski qui en deviendra président d’honneur fondateur. Il est financé par le Conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture. Sa mission principale est de diffuser l’art symphonique sur l’ensemble du territoire régional et tout particulièrement auprès de nouveaux publics. L’Orchestre compte parmi les formations nationales les plus dynamiques et figure au top 10 des orchestres les plus engagés au monde du fameux mensuel Gramophone. L’Orchestre est « orchestre associé » à la Philharmonie de Paris depuis janvier 2015. Toutes les merveilles du grand répertoire classique à la portée des franciliens.
Composé de quatre-vingt-quinze musiciens permanents, l’Orchestre donne chaque saison une centaine de concerts, offrant ainsi aux franciliens une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand symphonique à la musique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps. L’orchestre innove également et a créé, depuis une quinzaine d’années, une centaine de pièces contemporaines, un festival, Île de découvertes et un concours de composition, Île de créations, dont la quatrième édition aura lieu en 2016.

[COLUMN]

Enrique Mazzola

D’origine italienne, Enrique Mazzola fait partie des artistes les plus dynamiques de sa génération. Interprète recherche du bel canto, spécialiste de la période classique et du début du romantisme, il est directeur musical de l’Orchestre national d’Ile-de-France depuis 2012-2013. Parmi les temps forts de ces dernières saisons, citons sa présence à la tête du Royal Scottish, du Scottish Chamber, du Northern Sinfonia, du London Philharmonic, de l’Orchestra of the Age of Enlightenment, de l’Orchestre de la Radio suédoise, du Wiener Symphoniker au Musikverein, des philharmonies d’Oslo, Bruxelles, Taipei, Prague, New Japan. À l’opéra, il a récemment dirigé : Le Barbier de Séville et Falstaff au Deutsche Oper de Berlin, La Sonnambula au Théâtre du Bolshoï, Cenerentola, L’Elisir d’amore, Don Pasquale au Festival de Glyndebourne, L’Italienne à Alger au Mai Musical Florentin, Don Giovanni à Tokyo, Macbeth et Cenerentola à l’Opéra du Rhin, Don Pasquale au Théâtre des Champs-Élysées et à la Scala de Milan, Falstaff au Festival d’Aix-en-Provence. La saison passée, Enrique Mazzola a dirigé Dinorah de Meyerbeer à la Philharmonie de Berlin, a été l’invité du Théâtre du Bolshoï, de l’Opéra d’Oslo, de l’Opéra de Zürich, du London Philharmonic, de l’Orchestre de Québec, du Northern Sinfonia, du Brussels Philharmonic au Festival Ars Musica, du Festival de Glyndebourne avec une production très remarquée de Poliuto de Donizetti, des Chorégies d’Orange avec l’Orchestre national de Lyon et enfin du Rossini Festival de Pesaro.
Directeur musical et artistique du Festival de Montepulciano de 1999 à 2003, il y a dirigé de nombreux concerts et productions d’opéras. Interprète accompli du répertoire contemporain, il a créé de nombreuses œuvres avec l’Orchestre national d’Île-de-France. On lui doit, entre autres, les créations de Il Processo d’Alberto Colla à la Scala, Il re nudo de Luca Lombardi à Rome, Medusa d’Arnaldo De Felice à l’Opéra de Münich, Isabella d’Azio Corghi au Festival Rossini.
Au cours de la saison 2015/2016, Enrique Mazzola revient au Deutsche Oper de Berlin pour une production de Vasco de Gama (L’Africaine) de Meyerbeer, à l’Opéra de Zürich (Don Pasquale), au Festival de Glyndebourne (Le Barbier de Séville), en concerts à la tête du London Philharmonic et du Wiener Symphoniker en tournée en Chine et au Festival de Bregenz, et il fera ses débuts aux États-Unis au Metropolitan Opera de New-York (L’Elisir d’amore).