Mise en scène, écriture, construction et scénographie Anthony Diaz
C’est l’histoire attachante d’un petit garçon qui préfère rêver et jouer mais que son papa est bien décidé à amener à l’école.
Il y a dans ce spectacle de marionnettes le charme de la singularité et l’émotion de l’universel.
C’est le premier jour d’école de Basile. En huit scènes de la vie quotidienne, de la salle de bain à la cuisine, de la maison à l’école en passant par la cour de récréation et la rue, on partage un moment de vie et de rêverie d’un petit garçon pas tout à fait comme les autres. Son imagination débordante prend une place très importante et parfois encombrante.
Pour Basile, les objets du quotidien détournés servent d’outils de communication, il en fait un moyen d’expression de ses émotions. Le marionnettiste visible manipule la marionnette qui à son tour devient marionnettiste manipulant ses alliés du quotidien.
Un beau spectacle qui capte l’attention des petits et touche le cœur des grands.
Interprétation et manipulation Anastasia Puppis et Vincent Varène en alternance avec Zoé Poutrel, Camille Thomas et Claire-Marie Daveau
Composition musicale Alice Huc
Dramaturgie Amel Banaïssa
Production compagnie A Kan la Dériv’. Avec le soutien du ministère de la Culture – DRAC Île-de-France, du Département du Nord, de la Ville de Nogent-sur-Marne, de l’Espace Tonkin – Scène conventionnée « Arts de la marionnette » / Villeurbanne, du Collège Pharamond Savary de Gouzeaucourt, du Pocket Théâtre / Nogent-sur-Marne, du Théâtre de l’Abbaye / Saint-Maur-des-Fossés, de la SPEDIDAM et du Théâtre Paris Villette.
« Enfant, il m’arrivait de travailler très tard avec mon père pour apprendre mes leçons, je redoublais d’efforts pour faire face à ma dyslexie. Et pourtant le lendemain matin, j’avais souvent tout oublié et mes professeurs avaient bien du mal à croire que je travaillais si dur… »
Anthony Diaz
Cette histoire s’inspire de faits réels, des difficultés que peuvent rencontrer certains enfants « dys », c’est à dire des enfants ayant différents troubles cognitifs (dyslexies, troubles de l’attention…). Ce spectacle met l’accent sur l’imaginaire débordant, et parfois encombrant, d’un enfant lors de situations quotidiennes (école, maison, rue…) Le désir de créer ce spectacle vient avant tout de la volonté de valoriser l’imaginaire des enfants, de montrer qu’il est possible d’en faire un atout si l’on sait l’apprivoiser mais que cela demande écoute et ouverture.