PLATEAU PARTAGÉ
Deux solos féminins entre puissance et spiritualité, Mantra de Marlène Gobber et Urja de Sandra Sadhardheen formulent une double invitation, intime et universelle, à trouver et à chérir notre sérénité.
Mantra
Chorégraphie, mise en scène et interprétation Marlène Gobber
Expérience initiatique, ode au corps et à l’esprit, Mantra met en lumière le pouvoir du mouvement à rendre le corps plus fort, en harmonie avec son environnement.
« Dans Mantra, je rends palpable le soin que la danse m’apporte tout en questionnant ma santé mentale et physique. Je plonge dans l’essence de ma danse et de ma trajectoire. Fille d’une famille d’ouvriers, résistants, issus de l’immigration italienne, transfuge de classe, femme et mère. Quand je danse, je me récite des mantras. Ces paroles cachées m’enivrent, font jaillir des mémoires transgénérationnelles et donnent place à tout ce que je tais. » Marlène Gobber fait de son histoire avec le hip hop, le breakdance, son amour du sol, du freestyle et de la musique, une danse singulière nourrie de ses influences telles que les pratiques sommatives, la danse contemporaine, le ashtanga, les cercles de paroles, les voyages. Elle s’affranchit et nous invite à une expérience initiatique, inspirée par ses émotions profondes.
Urja
Chorégraphie et interprétation Sandra Sadhardheen
Un alliage unique de mouvements : aux arts corporels d’origine indienne qu’elle pratique depuis l’enfance, Sandra Sadhardheen associe des danses tels que le hip hop, le krump et le contemporain.
Au croisement des danses urbaines, contemporaines et des arts du sud de l’Inde, Sandra Sadhardheen crée Urja. La fusion de ces différentes visions du mouvement est au cœur de la démarche de l’artiste, nourrie par son histoire familiale et sa pratique en autodidacte du hip hop. L’élément essentiel de ce voyage corporel se trouve être l’énergie (urja en hindi). Celle des quatre éléments, ici déclinés sur scène en quatre tableaux, comme celle qui nous est vitale : le flux qui nous maintient en perpétuel mouvement et qui est à la fois source d’explosivité et d’équilibre. De ce métissage naît le désir de proposer un voyage à la croisée du divin et de l’urbain, où force et sérénité s’entremêlent. Voyage intérieur, Urja est une démonstration solaire et fascinante du talent de l’artiste à associer toutes ses influences.
Dramaturgie Olivier Atangana, Anne Le Mottais, Écriture et voix off Marlène Gobber, Chant Jade Atangana, Création lumière Virgile Garcia, Composition musicale et Hand pan Adam Carpels, Tom Vallas, Costumes Nadine Pétrod, Répétiteurs et regards complices Léa Genet Colantonio, Olivier Atangana, Anne Sanogo
Production La Piraterie. Coproduction et partenariat DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Initiatives d’artistes en danse urbaine – Fondation de France La Villette, Région Auvergne Rhône-Alpes, Espace La Citoyenne FOL 26, Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, La Manufacture Aurillac, Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Théâtre de Roanne, Pôle en Scène (Espace Albert Camus et Pôle Pik), GPSEO Centre de la danse Pierre Doussaint, Ville de Bagneux, Auditorium de Seynod, Centre national de la Danse / Lyon, Studio Chatha.
Création musicale Florent Gauvrit, Création lumière Louise Jullien, Production et diffusion Romane Roussel – Collectif 1.5, Administration Aurélia Touati – Collectif 1.5
Production Collectif 1.5. Coproduction Pick Up Production / Nantes, Musique et Danse en Loire-Atlantique, Les Studios Dyptik / Saint-Étienne. Avec le soutien de la Ville de Nantes, Département Loire-Atlantique, TU-Nantes – Scène jeune création et arts vivants, Théâtre Francine Vasse, Les laboratoires vivants / Nantes, SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS, Cie 29.27 / Nantes, Les Fabriques laboratoire(s) artistique(s) / Nantes, Transfert & Co – Rezé
Marlène Gobber
Marlène Gobber, née en 1986 en Haute-Savoie, est sensible à la danse depuis enfant. Elle découvre en 1998 le rap et le b-girling. Elle ressent quelque chose d’unique pour le hip-hop, un espace où les classes disparaissent. En 2014, elle co-fonde LA PIRATERIE. Ce qui l’anime : créer des pièces où le propos est utile au plus grand nombre. Elle vit la danse comme une expérience initiatique et de soin où les mémoires du corps, habitées de l’énergie vitale et singulière des danses hip-hop et d’un parcours de vie, jaillissent pour écrire le geste et l’histoire. Elle part à New York à plusieurs reprises pour aller à l’encontre de cette culture.
À son retour, elle expérimente sa danse et se forme auprès de danseurs hip-hop reconnus français et étrangers. Jusqu’en 2013, elle s’investit dans la création d’un groupe de shows chorégraphiques exclusivement féminin.
En 2014, elle quitte son travail et co-fonde LA PIRATERIE, dans lequel elle est chorégraphe, danseuse et interprète. En parallèle, elle suit une formation de danseur contemporain à Désoblique à Oullins. En 2017, elle se lance dans l’écriture de sa première pièce SUBVERSIF, un duo, présentée aux Croisements chorégraphiques à la 17ème Biennale de la danse à Lyon, Tendances urbaines au Théâtre de Vénissieux en première partie de Jann Gallois Cie BurnOut, ainsi qu’à la Bourse du Travail de Lyon. Elle remporte le tremplin chorégraphique du Festival Trans’urbaines en octobre 2017.
Elle prend conscience de ce qu’il anime en tant que chorégraphe : créer des pièces où le propos est utile au plus grand nombre. Engagement se vit par la physicalité de sa danse. Un mélange entre puissance et sensibilité où la l’émotion a une place primordiale et où les temps de création deviennent un parcours initiatique et une expérience collective pour celui ou celle qui rentre dans son monde artistique.
En parallèle, elle danse pour d’autres compagnies sur : Do you Be de Nawal Lagraa / Cie LA BARAKA, Reverse et Résistances de la Cie Stylistik, Contact, les intrusions chorégraphiques de la Cie Kham et la Cie Hylel.
Sandra Sadhardheen
Amoureuse du mouvement et de l’expression du corps sous toutes ses formes, Sandra montre très vite un intérêt pour l’hybridité et les formes pluridisciplinaires. Elle se forme initialement au Conservatoire d’Aubervilliers en danse contemporaine, puis intègre Le plus petit cirque du monde pour une Formation préparatoire aux arts acrobatiques. Elle rejoint ensuite La Manufacture à Aurillac afin de se nourrir de formes plus hybrides et expérimentales et termine sa formation avec la Junior Compagnie Le Marchepied à Lausanne.
Indienne du côté de son père, ses fréquents voyages en Inde l’ont amenée à pratiquer les arts du sud du pays tel que le Baratha natyam et le Kalaripayatt.
C’est à partir de 2017, suite à différentes rencontres, qu’elle se met à pratiquer le hip-hop, de manière underground et autodidacte. Son attrait pour les danses de rues l’amène à s’intéresser à toutes ses formes, mais sa maitrise principale se trouve dans le hip-hop freestyle et le krump.
Aujourd’hui, elle développe son premier projet de solo chorégraphique mais est aussi danseuse interprète pour différentes compagnies allant de la danse contact au hip-hop en passant par le théâtre jusqu’aux formes plus hybrides et expérimentales.