• Saison 2019-2020
Grande salle Théâtre André-Malraux
1h
Dès 8 ans
Création

Chorégraphie Mickaël Le Mer

La nouvelle création de Mickaël Le Mer, Butterfly, est un ballet éblouissant, fluide et aérien, où trois danseuses et six danseurs virevoltent avec l’élégance de papillons aussi fragiles qu’un souffle de soleil.

Ces gracieux lépidoptères sont ceux que le chorégraphe aperçoit un jour près d’un arbuste, leurs ailes blanches presque translucides frôlant la joue de sa fille. Aussitôt, une émotion intense l’envahit, les souvenirs d’enfance affleurent à la surface et se conjuguent à sa façon d’inventer la danse.
Le chorégraphe, qui aime à s’affranchir des cadres et des codes du hip-hop, a su mixer les coupoles et les glissades, dans une écriture sensible et poétique. Un hip-hop graphique dansé en chaussettes qui met en valeur courbes et virevoltes légères, comme ces insectes au vol aussi impalpable qu’imprévisible. Symboles de la métamorphose heureuse, ces papillons sont des porteurs d’espoir… ou d’S’poart comme la bien nommée compagnie de Mickaël Le Mer.

 

Abonnez-vous au Festival Suresnes cités danse.

Avec Dylan Gangnant, Wilfried Ebongue, Maxime Cozic, Naoko Tozawa, Andréa Mondoloni, Noé Chapsal, Dara You, Naïma Souhaïr et Bruce Chiefare

Scénographe Guillaume Cousin
Bande originale Erik Sevret, François Baron

Dans de nombreuses traditions à travers le monde, le papillon symbolise l’évolution, la métamorphose et la joie.
Le papillon est l’expression finale de son espèce, sa vie entière est une série d’étapes.
Ainsi en est-il de tout ce que l’on manifeste dans le monde physique: d’abord nous vient l’idée de ce que l’on veut manifester, puis il s’agit de trouver les outils pour le réaliser, de rassembler et de mettre au point dans le calme et la solitude, et enfin de le réaliser et le partager. Prendre conscience de la nécessité de se transformer.

La distribution artistique de Butterfly est composée de 6 danseurs et 3 danseuses virtuoses.
Une équipe aux origines internationales ( France, Japon, Allemagne, Pays-Bas …), tous issus de la danse hip hop.
Féminin et masculin, ensemble, ils exécutent une danse aérienne et fluide, comme un ballet éblouissant, virevoltant avec élégance.
Les mouvements des corps sont glissés, marqués d’une sensibilité et d’une fragilité poétique. Ils expriment leurs qualités vives pour mieux communiquer et s’identifier aux autres.
Insouciants et libres, ils vont d’un espace à un autre et propagent la diversité.

Leur danse représente la nécessité du mouvement, de l’endroit où nous sommes vers nos prochaines étapes. Par l’esquisse d’un mouvement, les émotions passent, les souvenirs surgissent…
Le cheminement de vie du papillon est semblable à la voie que l’humain emprunte. Une longue mutation constante qui demande réflexion.

Mickaël Le Mer, chorégraphe

Né en 1977, Mickaël Le Mer découvre le Hip Hop au début des années 90. Il se forme avant tout au sein de l’aventure collective de la Compagnie S’Poart dès 1996.

C’est dans ce contexte collectif que Mickaël Le Mer fait son premier essai en tant que chorégraphe et c’est avec In Vivo en 2007, qu’il inaugure et assume une écriture exigeante qui prend appui sur l’expérience personnelle des danseurs. Le résultat est marqué d’une sensibilité à la fois poétique et urbaine, tout en développant une grande maîtrise de l’espace scénique, et de toutes les composantes du spectacle (lumière, scénographie, musique …).

Son travail est notamment récompensé en 2009 par le second prix du jury au concours de danse [Re]Connaissance qui est organisé conjointement par la Maison de la Danse de Lyon et le CDC de Grenoble.
Suite à ce succès, Mickaël, directeur artistique et chorégraphe de la Compagnie fut invité par l’Institut Français à créer une pièce dans le cadre de l’année croisée France-Russie en 2010. Cette demande aboutira la création de la pièce franco-russe Na Grani, une création pour 10 danseurs et danseuses russes et français , issu du Hip Hop et de la danse contemporaine. Na Grani fut jouée pour la première fois lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2010.

En 2012 vient Instable, Rock It Daddy en 2013, Rouge en 2014, le trio Traces en 2015 et Crossover en 2017.

L’écriture chorégraphique de Mickaël Le Mer prend appui sur le vocabulaire de la danse hip hop avec la liberté de l’inscrire dans une démarche d’abstraction. Son écriture est marquée par une sensibilité poétique, toute en retenue, avec des moments de fulgurances propres à l’urgence de cette danse. Sa grande maîtrise de l’espace dessine une danse graphique qui démultiplie les trajectoires et ouvre l’espace des possibles.

Sa danse ose la sensualité. Les appuis au sol sont relayés par les appuis des corps entre eux : échanges d’énergie, portés, sauts, envolées. Les pièces de Mickaël Le Mer expriment une grande humanité et révèlent son esprit mathématique. Elles dessinent des espaces en constante mutation, explorent le mouvement, jouent avec les lignes et avec le rythme. La délicatesse des interprètes révèle leur savoir-danser, savoir-être, savoir-vivre.

Avec sincérité et générosité, Mickaël Le Mer se donne la liberté de transformer la danse hip hop.

Production délégué Compagnie S’Poart.
Coproduction Le Grand R – Scène nationale de La Roche-sur-Yon, CNDC Angers, Villages en scène, Biennale de Cannes, Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2020.
Partenaires financiers DRAC Pays de la Loire, Région des Pays de la Loire, Ville de La-Roche-sur-Yon, Conseil départemental de la Vendée.
Soutiens de
l’Adami et de la Spedidam.