Texte, mise en scène Jacques Legrand-Joly
La représentation de Mais il est où le do ? est annulée, pour plus d’informations cliquez ici.
Dans un royaume imaginaire, un petit roi tyrannique, le bien nommé Tournenbourik, fait enlever le do de la clarinette afin d’empêcher ses sujets de chanter.
Cela ne manque pas de provoquer la consternation. Bientôt la révolte gronde joyeusement dans le petit monde des chansons enfantines.
Ce très joli spectacle chanté et joué par trois très bons comédiens / musiciens / marionnettistes, est prétexte à découvrir ou redécouvrir des comptines intemporelles de Savez-vous planter les choux à La claire fontaine en passant par J’ai perdu le do de ma clarinette.
Avec Jean-Marie Gerintes, Vincent Hédou et Jacques Legrand-Joly
Marionnettes Jacques Legrand-Joly
Arrangements, création musicale Jean-Marie Gérintes et Vincent Hédou
Affiche, dessins des costumes Claudine Bellorini
Costumes Véronica Prouvé
Je me souviens, étant enfant, avoir chanté à tue-tête ces chansons traditionnelles, qui, de «Savez-vous planter des choux», à «Mon âne a bien mal à la tête», en passant par «la claire fontaine», «aux marches du palais», ou «mon poisson rouge ayant appris», ont accompagné mes jeunes années.
Je me souviens de ma mère chantant «J’ai perdu le do de ma clarinette»…
Et c’est en repensant à cette chanson, que j’ai imaginé la trame de ce spectacle.
J’ai voulu donc faire revivre quelques-unes de ces chansons, en les réadaptant, en modifiant, le cas échéant, certains textes, pour les besoins de l’histoire.
Elles seront le «fil rouge» de cette histoire, arrangées, rythmées, réinterprétées par les trois comédiens/musiciens/marionnettistes.
Parce qu’elle sont souvent des trésors de fantaisie, elles plantent le décor d’un monde où tout est permis, tout est possible. Et ce monde, c’est précisément celui de l’enfance.
À l’arrière-plan, devant une toile blanche, pouvant être colorée selon les besoin de l’intrigue, un décor, manière de castelet, représentant le château du roi Tournenbourik.
Et, devant ce château, deux ou trois praticables noirs, sur roulettes, qu’on pourra déplacer à notre guise, et sur lesquels évolueront des marionnettes manipulées à vue.
La musique sera joué en direct. Divers instruments, guitare, accordéon, scie musicale, percussions… ponctueront le spectacle, et créeront un univers sonore original.
– Jacques Legrand-Joly
Jacques Legrand-Joly, texte et mise en scène
Il a commencé sa carrière en chantant, d’abord au sein du groupe «Acousnie», pour lequel il écrit de nombreuses chansons immortalisées dans un album dont le titre ne s’est jamais démenti : «Y’a des jours, faudrait pas s’lever».
Pour mettre un peu de sel dans ses spectacles de chansons, il s’initie au théâtre, en suivant les cours de Bernard Sancy et France Girard, avec lesquels, il participe en 1980 à la création du «Théâtre Populaire de la Brie».
Il joue alors dans de nombreux spectacles, des auteurs aussi divers que Labiche, Molière, Prévert, Shakespeare, Aristophane…
En 1995, il découvre la marionnette avec la compagnie Taïko.
Puis il commence à écrire pour le théâtre des textes ou adaptations tous plus ou moins destinés au jeune public : A quoi rêvent les sardines ? (1995), La véritable histoire d’Annabelle au bois dormant (1996), Les chaussettes de l’archiduchesse (1997), Micmac au pays des mots (1998), Foutue Pendule ! (2001), La vie rêvée des marionnettes (2002), Longu’ Zoreilles, roi des embrouilles (2006), Poucette ou la petite fiancée (2011), Histoire de la Mère Michel et de son Chat (2012), Mais il est où le do ? (2017), Un Prince en Pain d’Épices (2019)…
Parallèlement, il continue à chanter au sein du groupe «Les dents de chameau», puis seul avec son orgue de barbarie, sous le nom de « Jack et les Cartons Magiques ».
Il est également intervenant théâtre dans les écoles maternelles et primaires de Combs la Ville
En 2004, naît la compagnie des Châteaux de Sable, qu’il dirige avec Hélène Bénard. Depuis, il chante, du soir au matin.
Un spectacle de la compagnie des Châteaux de Sable, avec le soutien de la ville de Combs-la-Ville (77).
La compagnie remercie la Coupole / Combs-la-Ville, lieu de création du spectacle.