Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Violon Giuliano Carmignola
Alto Antoine Tamestit
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Symphonie concertante en Mi bémol majeur
Fanny Mendelssohn (1805 – 1847)
Ouverture en ut
Franz Schubert (1797 – 1828)
Symphonie n°4 «Tragique»
La musique doit beaucoup à Laurence Equilbey. Avec le chœur Accentus, elle a réinventé l’interprétation du répertoire vocal.
Insula Orchestra, nouveau défi de cette chef d’orchestre toujours à la recherche de l’excellence, est une formation jeune, jouant sur instruments d’époque, qui place au cœur de sa démarche l’envie de faire naître l’émotion. On ne pouvait mieux choisir que cette Symphonie « Tragique » où Schubert se libère de ses modèles, Haydn et Mozart, et entre de plain-pied dans le romantisme.
Invention également chez Mozart qui, avec sa Symphonie concertante, crée un genre nouveau, entre concerto et symphonie.
Laurence Equilbey en confie les parties solistes, extrêmement virtuoses, à deux jeunes artistes talentueux : le violoniste Alexander Janiczek et l’altiste Antoine Tamestit. En accueillant Insula Orchestra, formation soutenue par le conseil général des Hauts-de-Seine, le Théâtre Jean Vilar confirme sa fidélité au travail de Laurence Equilbey.
>> Veronika Eberle, initialement prévue, étant souffrante, elle est remplacée par le violoniste Giuliano Carmignola.
Une présentation du programme par la musicologue Blandine Berthelot aura lieu dès 16h15 en salle Jean Vilar, accessible grâce à votre billet.
Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Violon Giuliano Carmignola
Alto Antoine Tamestit
Violon Solo Stéphanie Paulet
Violons I Aude Caulé, Roldan Bernabé, Maximilienne Caravasillis, David Chivers, Pascal Hotellier, Philippe Jegoux, Byron Wallis
Violons II Charles-Etienne Marchand, Catherine Ambach, Adrien Carré, François Costa, Bénédicte Pernet, Giorgia Simbula, Enrico Tedde
Altos I Brigitte Clément, Lika Laloum, Luigi Moccia
Altos II Diane Chmela, Daria Fadeeva, Julien Lo Pinto
Violoncelles Emmanuel Jacques, Nils de Dinechin, Claire Gratton,Julien Hainsworth
Contrebasses Axel Bouchaux, Marion Mallevaes, Charlotte Testu
Flûtes Alexis Kossenko, Morgane Eouzan
Hautbois Benoît Laurent,Jean-Marc Philippe
Clarinettes François Gillardot, Pascal Pariaud
Bassons Philippe Miqueu, Evolène Kiener
Cors Rafael Vosseler, Christiane Vosseler, Miriam Zimmerman, Gilbert Cami-Farras
Trompettes Serge Tizac, Jean-Baptiste Lapierre
Timbales Koen Plaetinck
Insula Orchestra
Le projet artistique d’Insula orchestra est construit autour d’un répertoire, allant principalement du classicisme au romantisme. Mozart, Beethoven, Schubert ou Weber, sont bien entendu au centre de ce répertoire, avec des programmes aussi bien symphoniques qu’avec chœur et solistes. L’orchestre joue sur instruments d’époque, avec un travail sonore adapté aux grandes salles d’aujourd’hui. Le projet repose avant tout sur une recherche stylistique et émotionnelle.
Les musiciens, rassemblés autour d’un noyau de chefs d’attaques confirmés et réputés, sont recrutés essentiellement dans la jeune génération, qui sort actuellement des institutions pédagogiques européennes spécialisées. Cette phalange, fondée par Laurence Equilbey et le Conseil général des Hauts-de-Seine en 2012, rayonne dans le département, en France et à l’international, sur de grandes scènes et festivals prestigieux. Un projet complet et innovant d’actions culturelles et pédagogiques est également développé sur l’ensemble du département. Il comprend des actions de sensibilisation destinées aux publics éloignés de la musique classique, ainsi que des actions pédagogiques et participatives proposées aux jeunes et aux scolaires.
La première saison d’Insula orchestra s’est ouverte à l’automne 2012 avec la Grande Messe en ut mineur de Mozart, que l’orchestre a interprétée aux côtés du chœur accentus. Ce programme a fait l’objet d’une captation diffusée sur Arte.
La saison 2014/2015 est marquée par les débuts internationaux de l’orchestre à Salzbourg dans le cadre de la Mozartwoche. Insula orchestra continue d’explorer son répertoire de prédilection, avec un programme Mozart/Beethoven/Weber et une tournée autour de la Symphonie n°4 de Schubert et de la Symphonie concertante de Mozart avec l’altiste Antoine Tamestit et la violoniste Veronika Eberle. La production Orfeo ed Euridice de Gluck sera reprise, dans sa version originale de Vienne.
Le premier disque d’Insula orchestra, le Requiem de Mozart, est paru en septembre 2014 chez naïve. Quatre solistes vocaux de premier plan – Sandrine Piau, Sara Mingardo, Werner Güra et Christopher Purves – et accentus y sont réunis aux côtés d’Insula orchestra, sous la direction de Laurence Equilbey. L’enregistrement de Orfeo ed Euridice de Gluck avec Franco Fagioli pour un disque chez le label Deutsche Grammophon est également prévu en 2015.
Insula orchestra est soutenu par le Conseil général des Hauts-de-Seine et est en résidence à Boulogne-Billancourt, au Carré Belle-Feuille. Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal d’Insula orchestra.
Laurence Equilbey, chef d’orchestre
Chef d’orchestre, directrice musicale d’Insula orchestra et d’accentus, Laurence Equilbey est aujourd’hui reconnue pour son exigence et son ouverture artistique. Ses activités symphoniques la conduisent à diriger les orchestres de Lyon, Bucarest, Varsovie, Café Zimmermann, Brussels Philharmonic, Akademie für alte Musik Berlin, Concerto Köln, Camerata Salzburg, Mozarteumorchester Salzburg, les orchestres philharmoniques de Liège, Leipzig, Francfort, etc.
Elle a dirigé récemment les opéras Albert Herring de Britten (Opéra de Rouen Haute-Normandie et Opéra Comique), Freischütz de Weber (Opéra de Toulon), Sous apparence (Opéra de Paris) et Ciboulette de Reynaldo Hahn (Opéra comique).
En résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, elle dirige plusieurs projets avec son orchestre (Athalie de Mendelssohn en 2015). Depuis 2009, elle est avec accentus artiste associée à l’Orchestre de chambre de Paris, qu’elle retrouve en 2015 à l’Opéra Comique pour Ciboulette de Reynaldo Hahn et à la Philharmonie de Paris pour le Stabat Mater de Dvorák. Elle est également artiste associée au Grand Théâtre de Provence et en compagnonnage à la Cité de la musique/Salle Pleyel.
Avec accentus, Laurence Equilbey continue d’exprimer le grand répertoire de la musique vocale et soutient la création contemporaine. Leurs nombreux enregistrements (Naïve) sont largement salués par la critique. Elle est aussi Directrice artistique et pédagogique du département supérieur de jeunes chanteurs au CRR de Paris.
Avec le soutien du Conseil général des Hauts-de-Seine, elle fonde en 2012 Insula orchestra, une phalange sur instruments d’époque consacrée au répertoire classique et pré-romantique. La saison 2014-2015 voit le premier concert à l’étranger de l’orchestre dans le cadre de la semaine de Mozart à Salzbourg, ainsi que la sortie de son premier disque, le Requiem de Mozart (naïve).
Laurence Equilbey a étudié la musique à Paris, Vienne et Londres, et la direction notamment avec Eric Ericson, Denise Ham, Colin Metters et Jorma Panula.
Antoine Tamestit, alto
Né à Paris en 1979, Antoine Tamestit a été d’abord inspiré par ses maîtres Jean Sulem, Jesse Levine et Tabea Zimmermann, et s’est vite révélé à l’attention internationale en remportant successivement les concours Maurice Vieux, William Primrose, Young Concert Artists à New York et ARD de Munich. Propulsé par la Fondation Borletti-Buitoni Trust ou encore récompensé par le Deutschlandfunk-Förderpreis, les Victoires de la musique et le Crédit Suisse, il est vite devenu l’un des altistes les plus demandés de sa génération.
Sans cesse à la recherche de rencontres musicales, Antoine Tamestit nourrit une passion pour la musique de chambre, qui l’a conduit de Lockenhaus à Verbier, Nantes, Kronberg, Lucerne, Schwarzenberg ou encore Jérusalem. Ses multiples collaborations sont devenues son inspiration quotidienne, comme par exemple avec la soprano Sandrine Piau dans Schubert, le Quatuor Hagen dans Mozart ou encore le pianiste Nicholas Angelich dans Brahms, pour ne citer qu’eux. En sonate avec Markus Hadulla, il explore depuis plus de dix ans ce répertoire fascinant, et c’est en 2008 qu’il réalise enfin son rêve de trio à cordes et fonde, avec Frank Peter Zimmermann et Christian Poltera, le Trio Zimmermann.
Il aime défendre le répertoire unique de l’alto concertant, de Mozart à Schnittke, en passant par Hindemith, Bartók ou encore Berlioz, qu’il redécouvre avec Marc Minkowski. Il se laisse transporter par les plus grands orchestres de Leipzig, Munich, Berlin, Paris ou Tokyo, avec Marek Janowski, Louis Langrée, Paavo Järvi, Myung-Whun Chung ou encore l’Orchestre philharmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti.
Après avoir créé très tôt des compositions de son père Gérard Tamestit, il développe une curiosité permanente pour les musiques nouvelles. Il enregistre avec Tabea Zimmermann Viola, Viola de George Benjamin et le Double Concerto de Bruno Mantovani ; il créé dans plusieurs capitales Remnants of Songs d’Olga Neuwirth, des œuvres de Betsy Jolas, et passe commande à Jörg Widmann pour un futur concerto.
Dans son enseignement à la Musikhochschule de Cologne, il partage avec ses élèves une vision d’un instrument à la palette infinie.
Depuis 2008, il trouve sa voix avec l’un des très rares altos de Stradivarius, le « Mahler », construit en 1672, généreusement prêté par le Fondation Habisreutinger.
Insula orchestra est un département d’erda|accentus. Insula orchestra est soutenu par le conseil général des Hauts-de-Seine et est en résidence à Boulogne-Billancourt, au Carré Belle-Feuille.
Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal d’Insula orchestra.