• Saison 2015-2016
Salle Aéroplane
1h20
Création

Un doublé féminin de choc qui risque de faire voler en éclat tout ce qu’on croit savoir sur le hip hop et la danse en général. Ce premier programme de Cités danse connexions, véritable tremplin pour les jeunes artistes, réunit deux tempéraments féminins de haute intensité.

À main droite, Jann Gallois, pure bombe de désir, se risque pour la première fois dans un duo intitulé Compact ; à main gauche, la comédienne et clown Muriel Henry, bien épaulé par le collectif 4e Souffle, attaque un sommet avec À flux tendu, pour deux danseurs hip hop, un batteur live et elle-même. Avec Compact, Jann Gallois, en duo avec Rafael Smadja, imbrique deux corps l’un dans l’autre pour questionner la dualité et la fusion tout en offrant un miroir à l’obsession de contact, réel ou virtuel, qui obsède la société. Dans À flux tendu, annoncé comme une « joyeuse tambouille », Muriel Henry fouille la question de la vitesse, du flux de paroles, d’idées, d’émotions, du surplus qui fait tourner la planète toujours plus vite. Entre les deux, un drôle de rêve commun de calme et d’apaisement.

 

Compact [création]

Chorégraphie et mise en scène Jann Gallois
en savoir ++

 

À flux tendu

Chorégraphie et mise en scène Collectif 4e Souffle
en savoir ++

Chorégraphie et mise en scène Jann Gallois

Avec Rafael Smadja et Jann Gallois
Lumières Cyril Mulon

Production Compagnie BurnOut
Coproduction 
Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Cités danse connexions. Avec le soutien du CDC Le Pacifique / Grenoble.

 

Note d’intention
Après deux créations en solo, P=mg et Diagnostic F20.9, j’ai voulu me confronter à l’exercice du duo afin d’explorer comment, cette fois-ci, deux ne peuvent faire qu’un, et comment d’un duo peut naître un solo. En axant ma recherche sur un travail exclusivement physique et corporel, mon intention sur cette création est de me limiter à une seule et même contrainte : le contact permanent. L’obsession du contact, qu’il soit réel ou virtuel, ne cesse de prendre de la place dans la vie contemporaine, que ce soit via l’avancée exponentielle des moyens de communications ou via les réseaux sociaux. Elle évolue peut-être au détriment d’une autre forme de contact, celui des âmes. Ce contact spirituel entre deux âmes, masculine et féminine, symbolisé par un contact physique entre deux masses, deux matières, deux corps dont les parties sont si étroitement liées qu’elles ne se séparent que difficilement, deviendrait alors plus (ou moins !) compact. J’ai eu la chance, grâce au Prix Masdanza 2014 et au Prix Hiverôclites 2015 remporté avec ma première pièce P = mg, de pouvoir bénéficier de plusieurs résidences de création au Centre Chorégraphique La Gomera aux Canaris, au Centre Dantzagunea Gipuzkoa en Espagne et au CDC les Hivernales à Avignon, qui vont en partie me permettre de mener à bien ce projet.
Jann Gallois

[COLUMN]

Jann Gallois
Après un parcours de musicienne au conservatoire, Jann Gallois débute la danse en 2004. C’est sa rencontre avec le danseur Thony Maskot un des piliers du hip hop français qui lui fera découvrir ce qui deviendra sa passion. En parallèle pour s’assurer une grande polyvalence, Jann suit des cours de danse contemporaine à l’École Peter Goss, ainsi qu’une formation d’art dramatique à L’École de Théâtre de Paris sous la direction de Colette Louvois, tout en continuant son travail d’autodidacte. Depuis 2008, Jann Gallois entame une série de travaux en compagnie en collaboration avec de nombreux chorégraphes tels que Sébastien Lefrançois, François Berdeaux, Sylvain Groud, Bouziane Bouteldja, Coraline Lamaison, Angelin Preljocaj, Sébastien Ramirez et Kaori Ito. En 2012, elle se lance dans l’écriture chorégraphique et crée avec Damien Guillemin le duo Nager dans ses rêves soutenu par Luc Petton et le Laboratoire chorégraphique de Reims, dont le succès l’incite à monter sa propre compagnie, la compagnie BurnOut et à écrire sa première pièce P=mg, solo 9 fois récompensé par des prix internationaux tels que le Prix Paris Jeune Talent et le Prix Beaumarchais-SACD à Paris, le Prix Solo-Tanz Theater à Stuttgart et le Prix Machol Shalem à Jérusalem, le prix du public Hiverôclites 2015 au CDC Les Hivernales à Avignon. En 2015, Jann Gallois confirme sa signature artistique, alliant écriture chorégraphique et théâtrale, en créant Diagnostic F20.9 une nouvelle fois en solo.

Chorégraphie et mise en scène Collectif 4e Souffle

Avec Hakim Hachouche, Muriel Henry, Patrick Pires, Jérémie Prod’homme
Lumières Pascal Aurouet
Avec le regard complice de Mylène Ibazatène, Sylvain Mazens, John Degois, Joelle Iffrig et Sandrine Maisonneuve.
Conseiller costumes Eric Plazza Cochet

Coproduction CCN de Créteil et du Val-de-Marne-Cie Käfig
Avec le soutien du Centre Chorégraphik Pôle Pik de Bron et Centre de Danse du Galion.
Résidences de création Centre de Danse du Galion d’Aulnay-sous-Bois, Wip de la Villette, au CCN de Créteil et du Val de Marne/Cie Kafïg, au Centre Chorégraphik Pole Pik de Bron.

 

Note d’intention
Comme pour notre première création Le 4ème Souffle, présentée en 2012 dans le cadre du Festival Suresnes cités danse, A Flux tendu est un spectacle qui échappe à la logique narrative.
A Flux tendu est une joyeuse « tambouille » de nos savoir-faire : musique, danse et clown, où l’humour et la poésie sont au cœur d’un principe de jeu donnant l’impression que tout s’écrit sous les yeux du spectateur.
A Flux tendu parle du rythme et rend hommage à nos vies modernes pleines d’exaltation, de solitude profonde, de contradictions…
A Flux tendu est comme un rêve, un rêve à 100 à l’heure qui prend le temps de dire la peur de ne pas être assez, de ne pas être à plein tube, en permanence.Un rêve en hommage à la vie et à ceux qui la mordent à pleine dent.
Mais un rêve en suspens, au bord d’une falaise, où le temps parfois s’arrête, où nous prend l’envie d’oser.
Muriel Henry – Octobre 2015

“A flux tendu” – création collective 2015
Avec ce nouveau spectacle, le Collectif 4e souffle interrogera la notion de « flux » : flux de la parole lié à la réflexion ou à l’émotion qui nous submerge, flux du mouvement du corps quand il danse, quand il exulte et se dépasse, flux du sang qui circule dans nos corps, flux des notes, du rythme, du silence qui donne sa valeur au bruit, flux des idées, les bonnes et les mauvaises, flux de l’échange entre nous sur scène, et dans la vie, mais aussi flux des informations qui circulent sur les réseaux, flux des sollicitations extérieures auxquelles nous nous soumettons…
De tous ces flux qui font que nous sommes en vie !
Un spectacle-puzzle pluridisciplinaire et jubilatoire qui mêle danse hip hop et théâtre avec deux spécialistes du Locking, un batteur et une femme clown qui tenteront de se jouer avec humour du flux du quotidien.

[COLUMN]

Le collectif « 4e souffle » est né de la rencontre d’Hakim Hachouche, Muriel Henry et Patrick Pires au sein de la compagnie de danse Montalvo-Hervieu en 2006. Ils tournent ensemble durant plusieurs années à travers le monde les spectacles des deux chorégraphes. Cette expérience leur donne envie d’aller plus loin et de se lancer dans un travail de laboratoire à partir de 2009. C’est en 2011 que le collectif et le spectacle éponyme Le 4ème souffle voient le jour à l’occasion du Festival Suresnes Cités danse au Théâtre Jean Vilar. La pièce qualifiée « d’ovni théâtral » connaît un chaleureux accueil du public et des professionnels. Suivront quatre années de tournée en France et à l’international avec plus de 50 représentations tout public et jeune public.

 Muriel Henry
Interprète de José Montalvo en 2006, cette artiste passée par une formation littéraire avant de basculer dans le burlesque et le clown au milieu des années 90 au sein de la compagnie Vincent Rouch, a rassemblé autour d’elle deux danseurs
– Patrick Pires alias P.lock et Hakim Hachouche – pour fonder le Collectif 4e Souffle en 2009. Avec déjà un spectacle à leur actif intitulé Le 4e Souffle, créé en 2011, le groupe, qui se destine au tout public, combine danse hip hop virtuose, théâtre et clown sur des textes signés par Muriel Henry.