Danseur pour Dominique Boivin, José Montalvo ou Kader Attou, Kevin Mischel est un spécialiste du popping. Si’mhamed Benhalima, champion d’Europe de break dance, est l’une des figures de la première génération du hip hop.
Fidèles de Suresnes cités danse, tous deux sont des complices de longue date puisque le premier a été l’interprète de la pièce du second, Existe, conçue pour l’édition 2012 du Festival. Leur duo, Soi, est la rencontre de ces deux artistes sensibles et généreux. Autre pas de deux, celui formé par Johanna Faye et Saïdo Lehlouh dit Darwin, b-girl et b-boy passés par diverses expériences chorégraphiques entre hip hop et danse contemporaine. Riche de leurs deux identités, Iskio, leur corps à corps créé en 2015, explore ce qu’il se passe quand le langage et la communication se heurtent au silence.
Soi [création]
Chorégraphie et interprétation Si’mhamed Benhalima et Kevin Mischel
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Iskio
Chorégraphie et interprétation Johanna Faye et Saïdo Lehlouh
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Chorégraphie et interprétation Si’mhamed Benhalima, Kevin Mischel
Contrebasse Julien Michelet
Mise en scène et scénographie Si’mhamed Benhalima, Kevin Mischel
Musique Max Gustavo
Lumières Bertrand Perez
Coproduction le CCN de La Rochelle direction Kader Attou. Avec le soutien de Dominique Boivin, Philippe Moura et la Maison des métallos. Remerciements Nabil Ouelhadj et la Cie Racines Carrées / Théâtre de Sceaux / et AMC, Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Cités danse connexions.
Note d’intention
Ce duo exprime avec force et sincérité la rencontre de ces deux artistes, au sein d’un espace surréaliste. Dans un contexte sous pression. Chacun est déchiré entre son intimité et sa condition d’homme.
Comme le corps et l’esprit, le « je » et le « nous » sont inévitablement liés.ce n’est que par la volonté de pousser et d’accepter ses limites avec ses pairs,qu’ils se révèlent le soi pour l’autre. la scène devient alors lieu des possibles,emprunt de liberté et de générosité, Soi donne au public une ivresse poétique et un réalisme déroutant.
[COLUMN]
Si’mhamed Benhalima
Issu des cultures urbaines, polyvalent, il se forge une identité forte. Acharné sur scène et dans les battles, reconnu pour son touché vif et rapide, il reçoit plusieurs prix internationaux avec Vagabondcrew et passe 18 ans aux cotés de José Montalvo et Dominique Hervieu, il danse dans la plupart des pièces de leur répertoire.
il crée son solo Troubles intérieurs et chorégraphie un duo contemporain Vas y, Maurice à la Coupole de Sénart. En 2011, la connection artistique de Kevin et Si’mhamed opère dans la pièce Contrastes de Misook Séo.
Il est coproduit par Olivier Meyer et Mourad Merzouki sur sa pièce Existe. Et il apparaît dans le film La cité de la danse de Thierry Teston. Depuis 2013, il travaille avec la Cie « Accrorap » de Kader Attou dans les pièces Gorecki, Un break à Mozart et Opus 14. En 2015, il assiste José Montalvo sur le spectacle Y olé.
Il danse en duo avec Kevin sur le film Bâtarde et pour la cie AMC dans Nibiru. Riche d’expériences, Si’mhamed touche par sa sensibilité.
Kevin Mischel
Danseur complet ayant été au contact de «Bruno Falcone », ancien coach artistique de Michael Jackson. Spécialisé en Popping, Hip hop et Abstract, il a collaboré avec de nombreux chorégraphes français et étranger tels que Dominique Boivin, Misook Séo, Jérémie Belingard ou encore Hiroaki Umeda.
Il est danseur et co-chorégraphe au coté de Si’mhamed pour la création d’un duo depuis 2011. Il danse dans la pièce Existe chorégraphié par ce dernier et naît une longue et fructueuse collaboration. Dès 2012 une rencontre artistique et humaine se fait avec Kader Attou. Il interprète un rôle pour la compagnie Accrorap dans les pièces The Roots et Opus 14 ou encore pour des projets en hommage à Gorecki et à Mozart. Intègre la compagnie « AMC » de Soria et Medhi et évolue avec eux depuis 2013.
Danseur soliste pour Patricia Kaas dans le concert Kaas chante Piaf .
Il accompagne les artistes Bobby mc Pherrin et Jean François Zygel en 2015 au Théâtre du Châtelet. Kevin Mischel décroche le rôle pour le film Bâtarde réalisé par Uda Benyamina, sortie 2016.
Chorégraphie et interprétation Johanna Faye et Saïdo Lehlouh dit Darwin
Musique originale Abraham Diallo
Lumières Cyril Mulon
Une création de la cie Black Sheep. Production Garde Robe. Coproductions Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France – La Villette 2014) Prix Hip Hop Games Concept 2014, soutenu par Initiatives d’Artistes en Danses
Urbaines, Cie Art-Track, la maison Folie Wazemmes et le FLOW (Lille).
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet 2015, du Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Cités danse connexions, de la Compagnie Dyptik – studio Dyptik, du CND Pantin dans le cadre de l’accueil studio.
Pour ce spectacle, Saïdo Lehlouh et Johanna Faye ont été accueillis en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, en janvier 2015.
La cie Black Sheep est soutenue par le Département de Seine-Saint-Denis. Spectacle lauréat 2015 du Concours chorégraphique Prix Beaumarchais – SACD / CCN de Créteil et du Val-de- Marne.
Note d’intention
Iskio interroge le ressenti, l’intériorité, toutes ces sensations que nous avons oubliées mais que nos corps ont gardés en mémoire, nous amenant à danser ce que nous sommes. Grâce à chaque membre, chaque partie, les corps ainsi conversent. Que se passe-t-il quand le langage et la communication se heurtent au silence ? Privé de l’impact, l’urgence, et l’immédiateté de la parole ?
Comment les corps communiquent-ils ?
Comment s’apprivoisent -ils? Comment danser devient parler, connaître ?
S’aimer.
[COLUMN]
Johanna Faye
Du milieu underground aux scènes de théâtre prestigieuses, Johanna Faye a collaboré avec différents chorégraphes tels que Sébastien Ramirez, Amala Dianor, Jérémie Bélingard, Tishou Aminata Kane et Sylvain Groud.
Mustapha Said Lehlouh dit Saïdo Darwin
Mustapha Saïd Lehlouh aka Darwin (Bad Trip Crew) a quant à lui participé à plusieurs projets avec Mickaël Le Mer, Storm, Norma Claire, Constanza Macras et Sébastien Ramirez. Tous deux issus du b-boying, ils ont ainsi développé, au fur et à mesure des années, un style de danse personnelle et originale : Johanna par la multiplicité puisée dans les différentes danses qui font sa gestuelle, Darwin par son indéniable musicalité.