De G. F. Haendel
Avec le chœur et l’orchestre de La Chapelle Harmonique
Direction Valentin Tournet
Nous sommes au regret d’annuler ce concert, puisque le programme qui devait être interprété ne peut finalement pas être présenté par La Chapelle Harmonique. Le concert est remplacé par Offenbach &Co, assuré par l’Orchestre Atelier Ostinato. Pour connaître les modalités de remboursement ou de report, cliquez ici.
Le plus célèbre oratorio du monde fut achevé « en 24 jours, et dans un état second ». Voilà comment le compositeur Georg Friedrich Haendel aimait à décrire Le Messie, l’un de ses plus grands chefs-d’œuvres. Dans un élan de théâtralité pure, le jeune chef prodige Valentin Tournet et son ensemble La Chapelle Harmonique nous en offrent une version pleine de joie et de modernité.
Retracer la vie de Jésus, de sa naissance à sa résurrection est un thème ô combien délicat à aborder autrement qu’avec un minimum d’austérité. Qu’à cela ne tienne : Haendel fit exactement l’inverse, n’en déplaise à ceux qui l’accablèrent de critiques lors des premières représentations. Il est vrai qu’avec une abondance de chœurs et une orchestration des plus joyeuses, Le Messie invite davantage à la réjouissance qu’à la méditation. Une extravagance qui lui vaudra pourtant de sortir des églises pour aller conquérir un public toujours plus large, devenant même une référence prisée de la culture pop, en littérature comme au cinéma !
Pensé comme un véritable opéra, Le Messie ne célèbre pas seulement la résurrection du Christ, mais aussi celle d’un compositeur de génie, enfin reconnu à sa juste valeur après avoir été injustement dénigré. Des églises aux salles de concert, ce chef d’œuvre de l’oratorio fait encore aujourd’hui résonner ses arias suaves et ses envolées virtuoses aux quatre coins du monde.
Né de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments d’époque, l’ensemble La Chapelle Harmonique s’empare ici avec enthousiasme de cette immense partition, accompagné d’interprètes anglophones spécialistes de l’œuvre.
Une occasion rêvée de (re)découvrir ce monument du répertoire classique.
Avec Anna-Lena Elbert soprano
Anthea Pichanick alto
Krystian Adam ténor
Daniel Ochoa basse
Si Le Messie est une œuvre dont la renommée dépasse toutes les autres de Haendel, cet oratorio fut cependant composé rapidement, pour une première à Dublin en 1742. La première à Londres (mars 1743) ne connut pas la ferveur de la création à Dublin. Cette œuvre si religieuse jouée sur un théâtre ne pouvait que contrarier les puritains. Cependant le Roi Georges II fut tellement ému de l’Hallelujah qu’il se leva, suivi de toute l’audience, et de toutes les audiences britanniques depuis lors.
Le Messie donné régulièrement pour des concerts de charité par son compositeur devint vite l’œuvre phare de Haendel. Jouée 36 fois de son vivant, elle représenta rapidement ce que la musique peut avoir de majestueux et de sublime. Charles Jennens construisit le livret en trois parties : la Nativité ; Passion et Résurrection ; Rédemption. L’alternance idéale d’airs solistes et de chœurs a été maintes fois admirée, et la science lyrique de Haendel est partout présente dans les airs : suaves ou victorieux, ils sont parmi les plus beaux du compositeur.
Dédié au Christ, construit sur des textes sacrés, Le Messie est à la fois une œuvre évidemment religieuse, tout en ne relevant d’aucune forme liturgique. Œuvre théâtrale sacrée, elle n’a pas le moteur dramatique des oratorios historiques, mais resplendit d’une ferveur qui rappelle les œuvres de la période italienne de Haendel tout en étant pétrie des traditions de la musique religieuse anglaise et des opéras dont Haendel s’est fait le champion à Londres. La beauté des airs fut immédiatement soulignée à Dublin, et pour le grand aria d’alto “He was despised”, le Dr Delany se leva d’émotion dans la salle en s’écriant à l’intention de la chanteuse : « Femme, pour cela que tous tes péchés soient pardonnés ». Incomparable et indispensable Messie…
Né de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments d’époque, l’ensemble La Chapelle Harmonique a été fondé par Valentin Tournet en 2017. Son répertoire, principalement centré sur l’œuvre de Bach, s’étend des polyphonies de la renaissance au baroque des Lumières.
Le premier projet de l’ensemble consacré à la redécouverte d’une version inédite de la Passion selon Saint-Jean de Bach a eu lieu à la Chapelle Royale de Versailles en mars 2017 dans le cadre de la saison de Château de Versailles Spectacles, avec l’aide de l’ADOR – les Amis de l’Opéra Royal.
L’initiation d’un cycle Bach, un travail autour du siècle d’or et un travail de fond sur le répertoire baroque français figurent parmi les projets de l’ensemble pour les prochaines années. Joan Cererols et ses messes catalanes à double et triple chœurs seront à l’honneur du premier volet de ce projet.
Le premier enregistrement de La Chapelle Harmonique est consacré au Magnificat de Bach dans sa “version de Noël“ et fut réalisé quelques jours avant Noël 2018.
En 2018, La Chapelle Harmonique s’est produit entre autres à l’Auditorium du Louvre, au Château de Versailles ainsi qu’au Festival d’Auvers-sur-Oise.
En 2019, La Chapelle Harmonique s’est produit entre autres à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium du Louvre, au Château de Versailles ainsi qu’au Festival d’Auvers-sur-Oise, de Saint-Denis et de Beaune.
La Chapelle Harmonique est en résidence au Festival d’Auvers-sur-Oise, au Festival de Beaune, au festival Saint-Denis ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac. La Caisse des Dépôts est le mécène principal de La Chapelle Harmonique. La Chapelle Harmonique est également soutenue par la Fondation Orange et la Spedidam.
La Caisse des Dépôts et la Fondation Orange sont les principaux mécènes de La Chapelle Harmonique.
L’ensemble est en résidence au Festival d’Auvers-sur-Oise, à la Fondation Singer Polignac, au Festival de Saint-Denis et au Festival de Beaune et est soutenu par la région Île-de-France.