De Marguerite Duras
Reprise de la mise en scène de Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang
Sous l’œil de Thierry Thieû Niang
L’actrice Dominique Blanc interprète l’un des textes les plus troublants de la littérature d’après-guerre : le journal de Marguerite Duras. Ne manquez pas la reprise de ce spectacle mythique et plus que bouleversant.
La guerre est finie. Dehors, en tout cas : car à l’intérieur, Marguerite Duras est un paysage en ruines. À la Libération, l’écrivaine et résistante attend le retour de son mari Robert Antelme, déporté dans les camps. Ignorant s’il est toujours vivant, elle relate l’angoisse de l’attente et la honte d’être en vie. Au retour de Robert après cette attente terrible, il faudra encore se battre, mais pour sa résurrection.
Duras dit avoir retrouvé ce journal dans les années 1980, sans aucun souvenir de l’avoir écrit, et choisi d’en publier des extraits sous le titre La Douleur. L’immense comédienne Dominique Blanc interprète avec délicatesse ce texte brut, pour dépasser la douleur et la peur.
Sous l’œil de Thierry Thieû Niang
Avec Dominique Blanc
Production Les Visiteurs du Soir
« Envie d’abord de retravailler avec Dominique Blanc, envie de partager quelque chose, de faire exister ce quelque chose.
Envie alors de se confronter à ce texte terrible. De se ressouvenir de ça : la Résistance, la Libération, les camps, cette période impensable et qu’on a oubliée. Et puis le retour incroyable de cet homme dont Marguerite Duras s’est séparée et qu’elle aime, l’horreur de l’attente, la splendeur de sa résurrection à lui – qui est aussi un peu son œuvre à elle. L’espoir fou.
Transmettre tout cela, humblement, à des spectateurs. »
Patrice Chéreau
Avec la complicité de Thierry Thieû Niang, Patrice Chéreau met en scène l’une de ses actrices fétiches, la saisissante Dominique Blanc. Elle interprète l’un des textes les plus troublants de la littérature d’après-guerre : le journal de Marguerite Duras, dans lequel elle consigne sa vie après la libération de Paris et l’attente du retour de son mari, prisonnier des camps. Dominique Blanc fait résonner, jusque dans ses silences, ses soupirs, la simplicité et l’intensité de l’écriture durassienne.