Comédie-ballet en trois actes de Molière et Lully
Mise en scène Vincent Tavernier
Chorégraphie Marie-Geneviève Massé
Supervision musicale Hervé Niquet
Comment mieux rendre hommage au génie de Molière que par cette comédie-ballet haute en couleurs, où la farce, la musique et la danse se mêlent avec une efficacité irrésistible ?
Quand, l’âge venant, Sganarelle décide de prendre femme, ses idées en la matière sont bien arrêtées. La belle devra s’occuper du ménage et lui donner abondante descendance ! C’est peu de dire que Dorimène n’entend pas la conjugalité de la même oreille ! Voilà le point de départ de cette œuvre savoureuse où le mariage forcé ne concernera peut-être pas celle qu’on croit…
Pour sa deuxième comédie-ballet et sa première collaboration avec Lully, Molière donne libre cours à sa fantaisie. Vincent Tavernier y succombe et signe une mise en scène énergique et joyeuse. Il a la complicité de Marie-Geneviève Massé pour la chorégraphie et des 10 musiciens du Concert Spirituel dans la fosse. Un grand spectacle !
Avec Laurent Prévôt Sganarelle, Marie Loisel Dorimène, Première Egyptienne, Quentin-Maya Boyé Géronimo, Maxime Costa Marphurius, Alcidas, Pierre-Guy Cluzeau Pancrace, Alcantor
Solistes du Concert Spirituel : Lucie Edel (dessus) La Beauté, Seconde Egyptienne, Espagnole, Yannis François ou Nicolas Brooymans (basse) Le Magicien, Espagnol
Danseurs de la compagnie de danse l’Éventail : Anne-Sophie Ott Dorimène, Jongleuse, Diable, Espagnole, Clémence Lemarchand La Jalousie, Équilibriste, Diable, Espagnol, Artur Zakirov Les Chagrins, M. Loyal, Diable, Maître à danser, Romain Di Fazio Galant, L’ours, Espagnol, Pierre Guibault Les Soupçons, Clown, Diable, Le photographe
Ensemble orchestral du concert spirituel : 10 instrumentistes dirigés depuis le clavecin
Décors Claire Niquet
Costumes Erick Plaza-Cochet
Lumière Carlos Perez
Assistante à la mise en scène Marie-Louise Duthoit
Assistant à la chorégraphie Olivier Collin
La Compagnie Les Malins Plaisirs, Ensemble Théâtral et Lyrique du Montreuillois, est soutenue par le Conseil Régional des Hauts-de-France, le Conseil Départemental du Pas-de-Calais, la Communauté d’Agglomération des 2 Baies en Montreuillois, la Ville de Montreuil-sur-Mer et Le Touquet-Paris-Plage. Le Concert Spirituel est subventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Île-de-France) et la Ville de Paris. Le Concert Spirituel remercie les mécènes de son fonds de dotation, ainsi que les mécènes individuels de son « Carré des Muses ». Il bénéfi cie du soutien de ses Grands Mécènes : Mécénat Musical Société Générale et la Fondation Bru. La Compagnie de Danse L’Éventail est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC des Pays de la Loire et subventionnée par le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Sarthe, la Ville de Sablé-sur-Sarthe et associée à la scène conventionnée de Sablé. Elle reçoit le soutien de la SPEDIDAM.
Les premiers pas de la comédie-ballet : Le Mariage forcé est la deuxième comédie-ballet composée par Molière et sa première véritable collaboration avec Lully. La composition en « sketches » successifs est encore typique du ballet de cour dont la comédie-ballet dérive, et de ce point de vue assez proche des Fâcheux (1661).
Sganarelle, tantôt ridicule et tantôt roublard, est le fil conducteur de cette descente aux enfers (au propre et au figuré!), qui permet à chaque nouvel intervenant – comédiens, chanteurs, danseurs – de briller tour à tour dans des « numéros » aussi divers qu’inattendus. Un « récit de la beauté » (lors du songe de Sganarelle) est une des grandes réussites de la partition. La double scène des philosophes obsédés par leur doctrines respectives, est un moment d’anthologie, dans le droit-fil du Docteur de La Jalousie du Barbouillé. En cela, l’œuvre est très caractéristique de la comédie-ballet : chaque corps de métier interprète uniquement sa spécialité, mais chacun va au plus haut de son art.
La joie : Un peu aigre et sec sans les divertissements, Le Mariage forcé trouve au contraire avec eux toute son épaisseur, son entrain et sa singularité. De la farce, la pièce conserve la vitalité, le brio et la totale liberté d’invention; mais en mêlant Sganarelle à des épisodes plus nuancés (le rêve, les « Egyptiennes », le magicien), Molière enrichit le portrait de Sganarelle, qui finit par atteindre le statut de vrai caractère – sans négliger Dorimène – précoce anticipation de Célimène, jusque dans l’écho musical des noms. Le sens même de l’ouvrage s’en trouve affiné : de sinistre augure (l’obligation pour une fille d’épouser un prétendant âgé), le titre se retourne en éclat de rire contre le dindon de la farce – mais sans lourdeur, sans noirceur, sans grincement. C’est la comédie-ballet, et l’esprit de joie triomphe.
Énergie, énergie, énergie : Réglant un mouvement général subtil où alternent accélérations et repos, Molière et Lully composent une œuvre où leur fantaisie mutuelle peut se donner libre cours. Ce mouvement est celui qui doit animer les interprètes, mais aussi le dispositif scénique à transformation – évoquant une « ville de théâtre », aussi mobile que les « sketches », aussi colorée que les personnages et leurs costumes, aussi fantasque que le scenario.
Vincent Tavernier, mise en scène et direction artistique, Directeur et fondateur de la Compagnie théâtrale et lyrique Les Malins Plaisirs
Vincent Tavernier a réalisé plus de cent productions, pour les scènes et dans les genres les plus variés. Il y manifeste sa prédilection pour le théâtre baroque, et plus particulièrement Molière dont il a monté dix comédies et comédies-ballets. De très nombreuses réalisations scéniques illustrent son goût pour l’opéra et le théâtre musical. Il a ainsi collaboré entre autres avec Hervé Niquet, Nicolas Chalvain, Hugo Reyne, Paul Agnew, Benjamin Lévy, François Lazarévitch, Claire Marchand, Jérôme Corréas, Gildas Pungier, Olivier Schneebeli ou Toni Ramon avec la Maîtrise de Radio-France. Créateur en 1989 des Malins Plaisirs à Montreuil-sur-mer, Vincent Tavernier y a développé une programmation consacrée à l’opéra, au théâtre et à la musique « dans le goût français ». La Compagnie produit et diffuse ses mises en scène, et développe un festival d’été à Montreuil-sur-mer (Les Malins Plaisirs) ainsi qu’un festival d’hiver au Touquet (Les Nuits baroques), axé sur les arts de la scène en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il a par ailleurs répondu à plusieurs commandes de livrets et adaptations, et s’est également produit en tant que récitant. Il développe une collaboration artistique plus spécifique avec la chorégraphe baroque Marie-Geneviève Massé. Commencée par Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, elle s’est poursuivie avec Les Fâcheux de Molière, L’Amour médecin, de Molière et Lully, Le Ballet de l’Amour malade (Lully) et Le Ballet des Arts (Lully), Renaud et Armide et Jason et Médée (Opéra Royal de Versailles et Opéra-Comique) et Dà sola. Au cours des 5 dernières années, il a mis en scène pour l’Opéra d’Avignon et l’Opéra royal de Versailles Tancrède de Campra (dir. O.Schneebeli, chor. Fr. Denieau), Le Guitarrero d’Halévy (pour les Frivolités Parisiennes) et Le Miroir de Cagliostro (Festival baroque de Pontoise), Le Petit Ramoneur de Britten (2016) et Le Médecin malgré lui de Gounod et Molière (2017) pour l’Opéra de Rennes, Baptiste ou l’Opéra des farceurs pour le Centre de musique baroque de Versailles (mai 2018), L’Europe galante de Campra (Festival de Postdam – juin 2018), San Giovanni Battista de Stradella (Angers Nantes Opéra et de Rennes, novembre 2018) et Il Mondo alla roversa de Galuppi et Goldoni pour l’ensemble Akademia (Dir. Fr. Lasserre – Avignon, Reims, Philharmonie de Paris – février 2019). Avec les Malins Plaisirs, il a réalisé depuis 2012 Monsieur de Pourceaugnac, Le Médecin volant, Les Fourberies de Scapin et La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin malgré lui de Molière, La Puce à l’oreille de Feydeau, Les Comédies en proverbes de Carmontelle, La Foire Saint-Germain de Regnard, L’Illusion comique de Corneille et Arlequin poli par l’amour de Marivaux. Il a créé en janvier 2017 Les Amants magnifiques, de Molière et Lully, qui associe sa compagnie au Concert Spirituel d’Hervé Niquet et à l’Eventail de Marie-Geneviève Massé (Opéras de Massy, de Rennes, d’Avignon, de Reims et Nuits baroques du Touquet).
Hervé Niquet, Direction musicale – Chef directeur et fondateur du Concert Spirituel
Tout à la fois claveciniste, organiste, pianiste, chanteur, compositeur, chef de chœur et chef d’orchestre, Hervé Niquet est l’une des personnalités musicales les plus inventives de ces dernières années, reconnu notamment comme un spécialiste éminent du répertoire français de l’ère baroque à Claude Debussy. Il crée Le Concert Spirituel en 1987, avec pour ambition de faire revivre le grand motet français. En plus de trente ans, la formation s’est imposée comme une référence incontournable dans l’interprétation du répertoire baroque, redécouvrant les œuvres connues et inconnues des compositeurs français, anglais ou italiens de cette époque. Il se produit dans les plus grandes salles internationales. Dans le même esprit et postulant qu’il n’y a qu’une musique française sans aucune rupture tout au long des siècles, Hervé Niquet dirige les grands orchestres internationaux avec lesquels il explore les répertoires du XIXe siècle et du début du XXe siècle, tels que l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre de Kanazawa (Japon), le Sinfonia Varsovia, le Münchner Rundfunkorchester, l’Orchestre Royal Philharmonique de Liège, l’Orchestre du Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, etc. Son esprit pionnier dans la redécouverte des œuvres de cette période l’amène à participer à la création du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française à Venise en 2009 avec lequel il mène à bien de nombreux projets. A l’opéra, il collabore avec des metteurs en scène aux esthétiques aussi diverses que Mariame Clément, Georges Lavaudant, Gilles et Corinne Benizio (alias Shirley et Dino), Vincent Tavernier, Christoph Marthaler, Julien Lubek et Cécile Roussat, Romeo Castellucci ou Christian Schiaretti. Comme directeur musical du Choeur de la Radio flamande et premier chef invité du Brussels Philharmonic, Hervé Niquet a été très impliqué dans la collection discographique des cantates du Prix de Rome sous l’égide du Palazzetto Bru Zane, ainsi que des opéras inédits. En 2016, l’enregistrement d’Herculanum de Félicien David s’est vu attribuer un Echo Klassik Award. Avec le disque Visions (chez Alpha Classics), Hervé Niquet et Véronique Gens ont reçu de nombreuses récompenses en France et à l’étranger (élu Recording of the year 2018 par ICMA et Best Recording – solo recital 2018 par les International Opera Awards). En 2019, Hervé Niquet reçoit le Prix d’honneur « Preis der Deutschen Schallplattenkritik » pour la qualité et la diversité de ses enregistrements, ainsi qu’un Gramophone Music Award 2019 dans la catégorie Opéra pour son enregistrement de La Reine de Chypre d’Halévy. Sa démarche comprend aussi une grande implication personnelle dans des actions pédagogiques auprès de jeunes musiciens (Académie d’Ambronay, Jeune Orchestre de l’Abbaye aux Dames, Schola Cantorum, CNSMD de Lyon, McGill University à Montréal, et prochainement avec le département de musique ancienne du CNSMD de Paris) ou à travers de multiples master-classes et conférences. Transmettre le fruit de son travail sur l’interprétation, les conventions de l’époque et les dernières découvertes musicologiques, mais également sur les réalités et les exigences du métier de musicien, est pour lui essentiel. Hervé Niquet est Commandeur des Arts et des Lettre et Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Marie-Geneviève Massé, Chorégraphie – Directrice et fondatrice de la Compagnie de dansel’Eventail
De formation classique avec Daniel Frank et Yves Cassati, elle a travaillé également la danse contemporaine avec Aron Oosborn, Sarah Sugwihara, Françoise Dupuy et Bernard Delattre. En 1980, elle tombe « amoureuse » de la danse baroque que lui fait découvrir Francine Lancelot. Elle est engagée immédiatement dans sa compagnie Ris et Danceries. Elle en reste une des principales interprètes jusqu’en 1988 – notamment Atys, Bal à la Cour de Louis XIV, La Suitte d’un Goût Étranger avec Dominique Bagouet et François Raffinot. Puis de 1989 à 1992 elle travaille avec François Raffinot comme interprète et assistante dans sa compagnie Barocco. Dès 1985, à la demande de metteurs en scène et chefs d’orchestre, elle commence à chorégraphier et fonde la Compagnie de Danse l’Éventail avec Bernard Delattre. De 1995 à 1997, elle dirige la troupe des danseurs du Théâtre Baroque de France. Au sein de sa compagnie implantée à Sablé-sur-Sarthe en 2001, puis conventionnée en 2004, elle crée plus de 60 chorégraphies et travaille avec des artistes de grande renommée. Parallèlement, elle enseigne la danse baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, au Conservatoire Royal de La Haye, à l’Académie de Sablé, à l’Académie de Rio, de Löftadalen (Suède), à Cracovie… En 2000, elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par Catherine Tasca ministre de la culture. Depuis 2018, elle est membre de la fondation PRO.D.A (Professionnels en Danse Ancienne ). Après la mise en place d’une formation professionnelle en danse baroque en partenariat avec Château Versailles Spectacles et la recréation du spectacle Les Quatre Saisons, (captation le 28 novembre 2020 au Carroi à La Flèche), elle travaille actuellement sur la création TUSITALA et trois comédies-ballets : Le Malade imaginaire, Le Mariage forcé, et Le sicilien ou l’Amour peintre, à l’occasion du 400ème anniversaire de la naissance de Molière avec Vincent Tavernier / Les Malins Plaisirs et Hervé Niquet / Le Concert Spirituel.
Compagnie les Malins Plaisirs, Compagnie théâtrale et lyrique du Pays du Montreuillois
Depuis 2009, les Malins Plaisirs poursuivent un cycle consacré à Molière, dans l’intégralité du texte et des distributions d’origine. La compagnie cherche à y approfondir sa connaissance – et son interprétation – du répertoire mal connu ou mal perçu de Molière. Le choix des Malins Plaisirs s’est porté sur 9 oeuvres : deux farces, deux comédies, et cinq comédies-ballets. Le genre même de la comédie-ballet est mal connu et rarement donné dans son intégralité ; c’est ce que la compagnie a entrepris, en travaillant Monsieur de Pourceaugnac (2011) et Les Amants magnifiques (2017). Le premier relève de la verve burlesque ; le second, du genre élégiaque et satirique. L’une et l’autre révèlent un Molière poète et musicien, soucieux de rythme et de fantaisie, assuré de la puissance transformatrice des arts. Le travail de compréhension puis de restitution a été mené en étroite collaboration avec la compagnie de danse baroque l’Eventail, Les Musiciens de Saint-Julien et Le Concert Spirituel. Le Médecin volant (2012) et La Jalousie du Barbouillé (2015) posent de vrais problèmes d’interprétation. Aujourd’hui, il est rare que ces farces répondent à leur fonction de « machines à rire ». La compagnie s’est donc livrée à un travail de recherche approfondi, à partir des canevas des deux farces, de leur construction interne, de l’iconographie de l’époque, des spécificités propres aux traditions italienne (Le Médecin volant) et française (La Jalousie du Barbouillé), mais aussi du burlesque, dont nous pouvons déchiffrer les ultimes transmissions dans les premiers films muets américains. Un long et profitable travail de répétitions a permis de proposer une solution quant à la place et à l’interprétation possibles des jeux de scène muets (les lazzi) et des improvisations parlées. Comment avancer que Les Fourberies de Scapin (2013) sont « mal connues ou mal perçues » ? C’est qu’on a trop souvent réduit Les Fourberies à une farce relevant de la commedia dell’arte, sans percevoir que l’oeuvre constituait une synthèse ambitieuse et magistrale : une célébration éblouissante du jeu théâtral ; une comédie d’intrigue au scénario impeccable ; une comédie de caractère où se détachent vivement des personnages admirablement campés, riches et contrastés ; et, couronnant tout cela, la création d’une figure puissante – ce Scapin fulgurant, artiste et virtuose, mais avant tout libre, et dont la seule correspondance chez Molière est Don Juan. Ce que nous avons voulu traduire, c’est que Les Fourberies de Scapin était une des « grandes comédies » de Molière. Le Médecin malgré lui souffre d’une injustice similaire. A force de l’estampiller « farce pour collégiens », on a oublié les profondes originalités de l’ouvrage. Sur le fond, tout d’abord : une satire de la crédulité humaine ; et sur la forme : la savante décantation de la farce en grande comédie populaire. L’Ensemble Théâtral et Lyrique du Montreuillois est soutenu par le Conseil Régional des Hauts-de France, le Conseil Départemental du Pas-de-Calais, la Communauté d’agglomération des deux baies en Montreuillois, la Ville de Montreuil-sur-mer et la Ville du Touquet.
Le Concert Spirituel, Chœur et orchestre
Le Concert Spirituel, nom repris de la première société de concerts privés française fondée au XVIIIe siècle, s’impose aujourd’hui sur la scène nationale et internationale comme l’un des meilleurs ensembles français. À l’origine de projets ambitieux et originaux depuis sa fondation en 1987 par Hervé Niquet, Le Concert Spirituel s’est spécialisé dans l’interprétation de la musique sacrée française, se consacrant parallèlement à la redécouverte d’un patrimoine lyrique injustement tombé dans l’oubli en collaboration avec le Centre de musique baroque de Versailles ou le Palazzetto Bru Zane (Andromaque de Grétry – « Grand Prix du Disque » de l’Académie Charles Cros 2010, Callirhoé de Destouches, Proserpine de Lully, Sémélé de Marais – ECHO Klassik Awards 2009, Le Carnaval de Venise de Campra – German Record Critics’ Award 2011, Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour de Rameau ou Persée version de 1770 de Lully – German Record Critics’ Award 2017). Ces aventures musicales ont été l’occasion de rencontres originales avec des metteurs en scène aussi divers que Corinne et Gilles Benizio (alias Shirley et Dino) sur les opéras King Arthur de Purcell et Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, tout comme Karole Armitage, Georges Lavaudant, Julien Lubek et Cécile Roussat avec La Flûte enchantée de Mozart (en Français), Chrsitian Schiaretti avec Castor et Pollux de Rameau, bientôt Patrice Thibaud autour des Aventures du Baron de Münchhausen, ainsi que Vincent Tavernier depuis les débuts de l’ensemble et notamment en 2017 avec la création des Amants Magnifiques de Molière et Lully qui associe sa compagnie Les Malins Plaisirs et celle de l’Eventail de Marie-Geneviève Massé. Depuis plus de 30 ans, menant son orchestre et son choeur de Paris (chaque saison au Théâtre des Champs-Élysées, à la Philharmonie de Paris ou au Château de Versailles) à la Philharmonie de Varsovie, du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles au LG Arts Center de Séoul, du Royal Albert Hall de Londres à l’Opéra de Tokyo, Le Concert Spirituel montre à tous les publics, à travers des productions inédites et atypiques, et par une démarche innovante, que le baroque sait surprendre et fasciner. La démarche d’Hervé Niquet et du Concert Spirituel comprend également une grande implication dans les actions de formation et d’insertion professionnelle des jeunes musiciens, notamment grâce à un partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Depuis 2019, Le Concert Spirituel, en partenariat avec Château de Versailles Spectacles, réalise des interventions musicales régulières auprès des enfants malades de l’Hôpital Necker (AP-HP). Depuis juin 2015, Le Concert Spirituel enregistre exclusivement chez Alpha Classics. Sont déjà parus en DVD Don Quichotte chez la Duchesse (collection Château de Versailles), et en CD Gloria & Magnificat de Vivaldi, Requiem(s) de Cherubini et Plantade, Persée (version 1770) de Lully, Le Messie de Haendel, la Missa Si Deus pro nobis de Benevolo, l’« Opéra des Opéras » et la Messe solennelle de Berlioz. Le Concert Spirituel est en résidence au Festival de Rocamadour. Le Concert Spirituel est subventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Île-de-France) et la Ville de Paris. Le Concert Spirituel remercie les mécènes de son fonds de dotation, ainsi que les mécènes individuels de son « Carré des Muses ». Le Concert Spirituel bénéficie du soutien de ses Grands Mécènes : Mécénat Musical Société Générale et la Fondation Bru.
La compagnie de danse l’Éventail
Elle est fondée en 1985 par Marie-Geneviève Massé et Bernard Delattre sous l’impulsion de Francine Lancelot. Après 15 ans en région parisienne, dont 4 ans à l’Espace Carpeaux à Courbevoie, la compagnie est implantée à Sablé sur Sarthe à partir de 2001. Depuis 2004 elle a le statut de compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC des Pays de la Loire. Avec la singularité de son projet artistique et son expérience, la Compagnie de Danse l’Éventail est reconnue comme pôle de référence essentiel dans le domaine de la création et transmission de la danse baroque aujourd’hui. Du château de Versailles à Hong-Kong ou Sablé, Marie-Geneviève Massé et sa compagnie donnent sens et vie à la musique et à la danse baroque. Figure emblématique actuelle de cet art, son audace de créatrice réside dans une judicieuse alchimie entre racine du passé et impulsion chorégraphiques innovantes. La compagnie développe quatre démarches complémentaires reliant mémoire et innovation, passé et contemporain : – la conception de spectacles originaux sur des arguments ou des concepts contemporains : Da Sola cabaret baroque, Voyage en Europe, Les 4 Saisons, Métamorphose(s), Le Roi danse !, Fables à Tiroirs, Si Peau d’Âne m’était conté ; – la création de chorégraphies pour la redécouverte d’oeuvres des 17è et 18è siècles : Médée & Jason et Renaud & Armide de Rodolphe, Don Juan de Gluck, Le Carnaval et la Folie opéra-ballet de Destouches, Les Petits Riens de Mozart, Les Amants Magnifiques comédie-ballet de Molière et Lully… ; – la recherche appliquée sur les partitions chorégraphiques du 18è siècle (De la Plume à l’image en partenariat avec le Centre National de la Danse depuis 2011) ; – les actions pédagogiques et culturelles notamment à destination du jeune public. Constituée d’une équipe administrative, d’une vingtaine de danseurs, acrobate, marionnettiste et techniciens, la Compagnie de Danse l’Éventail s’associe régulièrement à des artistes costumiers, musiciens, scénographes, metteurs en scène… Depuis 2015, elle dispose, par la ville de Sablé, d’un lieu de travail exceptionnel : l’Espace Francine Lancelot, avec un studio de danse de 160m2, un entrepôt des costumes et des bureaux. Elle se produit dans des salles prestigieuses tant en France qu’à l’étranger : -Opéra Bastille, Opéra Comique, Opéra Royal de Versailles, Théâtre des Champs Elysées, Arsenal de Metz, Opéras de Nantes, Vichy, Rennes, Reims, Festivals de Sablé, Biarritz, Valenciennes etc. – Innsbruck, Prague, Montréal, New Orleans, Hong Kong, Mexico, Riga, Vilnius, Drottningholm (Suède), Stockholm, Pékin, Wuhan, Utrecht, Karlsruhe, Nuremberg, Potsdam etc. Une étroite collaboration entre la Compagnie de Danse l’Éventail et les Malins Plaisirs a permis la recréation de plusieurs comédies-ballets, dont Les Amants magnifiques en 2017. La compagnie a aussi été invitée à présenter différentes productions lors du festival Les Nuits Baroques du Touquet, organisé par Les Malins Plaisirs, dernièrement Si Peau d’Âne m’était conté en 2018. La compagnie de danse L’Éventail est conventionnée par le Ministère de la Culture, DRAC des Pays de la Loire et subventionnée par le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Sarthe, la Ville de Sablé-sur-Sarthe et associée à la scène conventionnée de Sablé. Elle reçoit le soutien de la Spedidam.