Texte et mise en scène Théo Askolovitch
Dans un texte intimiste sur la famille alliant humour et tragique, le comédien et metteur en scène Théo Askolovitch explore de manière éclatante la question du deuil et de la réparation.
Dix ans après la perte d’un être cher, le père, la fille et le fils nous racontent avec délicatesse les étapes de leur reconstruction. Ils se rappellent l’annonce, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après et dressent le portrait intime d’une famille qui résonne en chacun de nous. L’écriture de Théo Askolovitch évolue entre humour et gravité. Il décrit la vie telle qu’il la connaît, avec un sourire. Après sa première pièce 66 jours, monologue sur le combat d’un jeune homme face au cancer, il poursuit son travail sur le thème de la réparation. Zoé (et maintenant les vivants) aborde le sujet du deuil, de la relation que l’on entretient avec les morts et avec ceux qui restent. La pièce n’est pas un spectacle sur la mort, c’est une déclaration d’amour à la famille et une ode à la vie.
Avec Marilou Aussilloux, Théo Askolovitch, Serge Avédikian
Assistant à la mise en scène Flavien Beaudron, Son Samuel Chabert, Lumières Nicolas Bordes, Vidéo Jules Bonnel, Robinson Guillermet, Costumes Juliette Chambaud
Production compagnie Saiyan. Coproduction Théâtre Ouvert – Centre national des écritures contemporaines, Théâtre de Suresnes Jean Villar. Avec le soutien de la Comédie de Caen – CDN de Normandie, Région Île-de-France dans le cadre de l’ÉPAT, Fond SACD Théâtre. Soutien (résidence) Odéon – Théâtre de l’Europe.
Théo Askolovitch
Théo commence sa pratique théâtrale aux ateliers jeunesse du cours Florent, où il suivra également le cycle professionnel jusqu’en 2016. Il est le co-fondateur de la Compagnie des « Chats perchés » avec laquelle il joue L’Enfant meurtrier, de Lazare Herson-Macarel au Théâtre de Ménilmontant en février 2014. Théo intègre l’ESCA (École supérieur des comédiens par l’alternance) en 2016 et joue sous la direction entre autres de Bruno Blairet, Leon Masson, Ismael Saïdi, Mitch Hooper, Cécile Tournesol, Yves Beaunesne, et dans les cours métrages de Roman Sitruk (Fraternelle Embrouille, et Silure). Il joue également au Thêatre de l’Epée de bois dans Les Fourberies de Scapin mis en scène par Tigran Mekhitarian. Parallèlement, il fonde, avec Roman Sitruk, le collectif La Tortue, avec lequel il crée Aujourd’hui la pluie au Festival des Mises en capsules. Le Collectif produit également plusieurs films courts, et petites séries. En 2020, Théo fonde sa compagnie Saiyan et réalise sa première mise en scène La Maladie de la Famille M au Studio Théâtre d’Asnières. Il écrit ensuite sa première pièce 66 jours qui
est créée en janvier 2022.